enfin, de retour, je ne sais pas, je n'en sais vraiment rien. J'ai voulu prendre le temps de refabriquer les parenthèses de bout en bout. Repartir de zéro, non pas au niveau des textes, je les aime bien, je crois, ces textes, mais je voulais avoir des nouvelles fondations pour l'enveloppe, c'est à dire, en gros, que je voulais mettre à la poubelle tout ce qui avait un rapport avec Wordpress, que je hais du plus profond de mon âme, maintenant que je suis suffisamment snob pour pouvoir détester Wordpress. Sauf que forcément, et bien ça a pris un peu plus de temps que prévu.
Je ne vais pas rentrer dans tous les détails, parce que si je calcule bien, cela fait à peu près un an et demi que j'ai fermé la précédente version du blog "pour quelques menus travaux de rénovation" et en fait ces quelques menus travaux se sont transformés en "on rase tout on recommence", alors forcément, il y a eu pas mal de petits empêchements en cours de route. Comme, à l'instar de mes parties de Sims où je rase tout et recommence plusieurs fois d'affilée, un an et demi plus tard, nous voilà toujours en maintenance et sans aucune avancée notable. Quel enfer. Ajoutez à cela la vie qui passe et qui apporte son lot de petites surprises, vous comprendrez bien que ce que j'essaie de faire là est de m'inventer des excuses.
Écoutez, en premier lieu, je me suis mariée. Ça a pris un peu de temps pour tout préparer, alors forcément, c'était du temps que je n'avais pas pour travailler sur ce blog. Je crois que j'en reparlerai parce que c'était un beau moment. Je ne vous ferai pas l'affront de vous donner des conseils sur l'organisation, ce n'est certainement pas moi qui ai organisé, mais je pourrais vous raconter comment j'ai envoyé chier mes témoins à trois heures de la cérémonie (on a ri) (pas elles) (je les aime).
Ensuite, j'ai adopté un petit chat, qui, bien entendu, a volé de nombreuses heures de ma productivité, puisqu'elle est tellement adorable que je peux passer des heures à la regarder dormir sans bouger, c'est vraiment très chou, surtout quand elle fait sa toilette du visage, avec des petites patounes d'amour, mais cela n'arrange rien du tout de mon côté. Elle m'empêche également de travailler trop tard puisqu'elle vient réclamer des jeux à partir de 20h tapantes, tous les soirs, sans exception. Encore là, c'est difficile de lui demander de me laisser travailler, alors je vais jouer avec elle et je laisse en plan mes lignes de code, que je retrouve quelques jours plus tard et après, il se trouve qu'entre-temps j'ai appris plein de nouveaux trucs que je veux appliquer à ce blog donc je rase tout et je recommence. Vous voyez bien que c'est difficile.
Également, nous avons déménagé - deux fois, quelle blague, et nous nous dirigeons vers une troisième fois dans moins d'un mois -, et bien entendu, comme tout déménagement, cela a pris du temps, de l'énergie et de la bonne humeur. J'aurais bien entendu préféré travailler sur ce blog qu'emballer dans des torchons 124 verres à vin (on avait chiné toute la vaisselle pour la mariage mais on a jamais pris le temps de la revendre/redonner après), mais je crois que mes amis en ont un peu marre de m'aider à déménager des cartons pas terminés.
Enfin pour finir, j'ai trouvé un nouveau travail - qui n'est du coup plus si nouveau que ça, mais c'est tout de même un changement depuis l'an dernier - qui se trouve être, si je peux résumer cela ainsi, le poste dont je rêvais, dans la boîte dont je rêvais. Là où, avant, je trouvais matière à écrire et à développer des projets parce que je ne me plaisais plus à 100% dans mon travail, aujourd'hui, que voulez-vous, je suis très heureuse alors je n'arrive plus à écrire. Quelle vie, n'est-ce pas ?
Les étoiles ont été donc plutôt clémentes avec moi, c'est vrai, ces derniers mois. Après deux ou trois années de "ouah c'est la merde", je ne vous cache pas que c'est plutôt apaisant.
Et après ça, 2020 a déboulé et, bon, on sait tous comment 2020 est en train de rebattre toutes les cartes de ce qu'on connaissait jusqu'à présent, alors je ne me prononce pas sur ce qu'il pourra bien se passer bientôt.
Quoi qu'il en soit, ce confinage m'a laissé le temps de recommencer encore quelques fois (s'il fallait encore prouver que je fais partie de ces personnes qui n'ont pas compris que quelque chose de fait sera toujours mieux que quelque chose de pa(s)rfait) et donc finir de mettre en ligne une nouvelle version, qui me rend, je dois dire, très fière, puisque tout est codé par mes soins et que je me suis beaucoup amusée en codant le tout. Évidemment, j'ai encore plein de trucs que je voulais faire et que je n'ai pas eu le temps de finaliser, mais comme je m'étais auto-imposé une deadline, j'ai mis sur des posts-its ce qu'il reste à faire, et décidé de publier ce qui était déjà fait.
Ne vous inquiétez donc pas si vous voyez de temps à autres des petites fantaisies de ci de là, ce n'est que moi - ou peut-être Coco qui est passée de manière intempestive sur mon clavier, cela pourra arriver aussi. Dites-moi en revanche si mes fioritures cassent tout de votre côté, ce n'est absolument pas le but. Dites-moi également s'il y a des choses qui vous paraissent être un bug, parce que je suis très fière d'avoir tout codé, mais du coup comme j'ai tout codé, c'est quand même possible qu'il y ait des bugs. Je veux dire, je commence à être pas trop trop mauvaise, mais enfin quand même, je suis loin d'être irréprochable, évidemment.
Également, s'il y a des choses que vous aimez bien voir sur les blogs et qui manquent ici, n'hésitez pas à m'en faire part (comme part exemple naviguer entre les articles avec un bouton d'article suivant/précédant, qui est en cours d'intégration, parce que moi j'aime bien ça).
Alors, voilà. Je ne suis plus vraiment certaine de savoir comment on fait, pour écrire le tout, pour écrire le rien, pour écrire les bouts de vie, les rigolades et les tristesses. Je ne suis plus du tout certaine de savoir si, même, les gens lisent encore les blogs, mais j'ai réalisé que, de la même manière que j'adore aller scroller mon compte Instagram pour me rappeler quel jour j'ai goûté mon premier alfajor (à l'hôtel Alto de Guemes, à Mar Del Plata, un bien beau souvenir), j'aimerai sans doute, plus tard, pouvoir relire les mots qu'un jour, j'aurais cru intéressant de coucher sur un papier. Les articles publiés avant reviendront petit à petit, pour le moment, je n'ai pas eu le temps de tout faire.
Je ne promets bien entendu pas grand chose, si ce n'est un rythme d'écriture tout aussi décousu et irrégulier qu'avant - je ne sais pas faire autrement - et une désorganisation totale au niveau des catégories - je ne sais pas non plus faire autrement.
Mais je suis bien contente de vous retrouver.