Vingt-six ans. Cela fait vingt-six ans que toutes les semaines, à peu de choses près, je pose la main gauche à la barre, quelques temps de port de bras, tourner légèrement la tête, ne plus penser à rien d’autre qu’à l’en-dehors, qu’aux genoux tendus, qu’au ventre rentré, qu’au port de tête altier, qu’au menton relevé, qu’aux omoplates vers le bas, qu’au regard léger, qu’au sourire tranquille. Quelques notes de piano pour commencer le premier demi-plié de la journée.
Vingt-six ans que toutes les semaines, à peu de choses près, après une heure trente, ou un petit peu plus, à tourner, sauter, couper, battre, frapper, relever, je me rappelle combien c’est vide et creux, quand je n’ai pas la danse pour parler.
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Bouger et laisser parler mon corps, qu’est ce que j’aimerais.. Je comprends ton plaisir Un jour moi aussi, je vivrai toute entière !
Même sensation d’apaisement et de bien être quand je sors de mes cours de dancehall. L’esprit laisse place au corps et c’est si bon ♥
PS : très joli le design de ton blog 🙂
18 ans (bientôt) que quelques foulées de trot m’enlève au monde et me plonge dans ma bulle.
Et chaque semaine passée sans ça me rappelle combien il est difficile de ne pas avoir sa passion. Combien le quotidien est vide sans les courbatures d’une bonne séance, les nuits fades sans rêve de cavalcades et les années ennuyeuses sans cette odeur…